• Le saviez- vous

      Installée en l'an 1410, cette horloge extérieure géante au centre-ville de Prague fait tic-tac depuis plus de 6 siècles et est la plus vieille horloge astronomique du monde toujours en service.

    Selon de récentes analyses, les échantillons de l’astéroïde Ryugu sont les morceaux les plus vierges jamais étudiés de notre Système solaire. Ils contiennent également plusieurs types d’acides aminés qui sont des éléments constitutifs de la vie.

    Marie-Andrée.

     

    Le saviez- vous

     

     

     

    De la matière primordiale

    Ryugu est un astéroïde de type C évoluant à environ 350 millions de kilomètres de la Terre. Comme les autres roches de son genre, il contient probablement encore de la matière issue de la nébuleuse ayant donné naissance au Soleil et à ses planètes il y a plus de 4,6 milliards d’années. Pour en avoir le cœur net, l’agence spatiale japonaise (JAXA) a développé une mission visant à récolter des échantillons sur place. Revenus sur Terre en décembre 2020, ces derniers ont récemment fait l’objet d’analyses.

    L’âge exact de ces matériaux extraterrestres reste encore à préciser. Toutefois, les chercheurs confirment qu’ils font partie des échantillons les plus primordiaux jamais étudiés en laboratoire.

     

    Toujours d’après ces résultats, ces restes de Ryugu seraient un peu différents des autres objets de son genre étudiés jusqu’à présent. Ils contiendraient en effet plus de carbone, d’hydrogène et d’azote que d’autres astéroïdes chondrites carbonés connus. Ces différences de niveaux sont dues au fait que les fragments de Ruygu n’ont pas été modifiés par les interactions avec l’environnement terrestre.Plusieurs éléments constitutifs de la vie

    L’analyse a également révélé plus de dix types d’acides aminés. Parmi eux figurent la glycine et la L-alanine. Il s’agit des éléments constitutifs des protéines que les organismes vivants produisent en fonction de leur code ADN.

    Marie-Andrée.

    Bon ciel a vous.

    Le saviez- vous

  •  

    Les instruments d'observation des astres:

    Le norturlabe:

    Nous savons, qu'on peut mesurer le temps, et plus particulièrement les moments de la journée, avec des cadrans solaires ou assimilés. Voilà donc le problème de la journée réglé. Mais, comment mesurer les heures la nuit en observant les astres ?

     

    Bien entendu, le soleil s'est couché et la lune ne va pas pouvoir nous servir puisqu'il lui arrive régulièrement de ne plus être visible (nouvelle lune) ou seulement partiellement. Son éclat est alors souvent tel qu'il lui est difficile de projeter des ombres.

    Que nous reste-t-il dans le ciel, la nuit, à part les étoiles ? Le problème est que si, du fait des mouvements de la terre, elles donnent l'impression de se déplacer, ce n'est pas autour de la Terre. Heureusement, elles le font autour d'un point fixe et, qui plus est, autour d'une étoile repérable qui est l'étoile polaire.

     

    Mouvement des étoiles sur une nuit

    Du fait des mouvements de la Terre, les étoiles donnent l'impression de tourner autour d'un point fixe.

    Ce point fixe est l'étoile polaire. Chaque étoile effectue un tour complet autour de l'étoile polaire en 24 heures.

    Un point fixe et un mouvement régulier d'étoiles. Voilà qu'il n'en a pas fallu plus pour imaginer et construire un instrument de mesure qui garde encore pas mal de mystères : le nocturlabe.

    Astrolabe mesureur de temps.

     Et même plus... arpenteur, boussole, indicateur de l'heure des prières, indicateur de direction de La Mecque et bien d'autres. Mais c'est une autre histoire.

    Nous savons qu'azimut et hauteur varient tous deux en permanence en dépendant de la latitude du lieu, de la déclinaison du soleil (date) et de l'heure. Nous avons donc trois paramètres : hauteur, jour, heure. Si nous connaissons deux de ces paramètres nous pouvons trouver le troisième. C'est le principe de calcul de l'heure avec un astrolabe.

     

    Prenons un exemple, nous voulons connaître l'heure d'un jour précis à un moment précis.

     

    Nous allons, à l'aide de l'alidade trouver la hauteur du Soleil à ce moment précis. Nous connaissons le jour soit grâce à une table de conversion date-zodiaque soit directement. Repérons ce jour sur le cercle écliptique de l'araignée et, en la tournant, positionnons ce repère sur l'almucantarat correspondant à la hauteur du Soleil trouvée dans la première étape. Alignons maintenant l'ostensoir sur le jour et lisons l'heure directement sur le limbe. Facile, non ?

    Quant aux heures de nuit, le principe était le même en utilisant une étoile connue sur l'araignée de l'astrolabe au lieu du Soleil.

    Nocturlabe Les instruments d'observation des astres:

    Astrolabe Les instruments d'observation des astres:

    Marie-Andrée.


    votre commentaire
  • Jupiter, tout comme la Terre, possède des aurores polaires mais elles sont gigantesques. Au fil des décennies, en utilisant les observations des sondes spatiales in situ, les planétologues découvrent comment les lunes principales de Jupiter, comme Io et Ganymède, contrôlent et provoquent ces aurores.

    (En bleu sur la planète ).

    Marie-Andrée.

    Aurores.


    votre commentaire
  • Earendel.

    Le télescope spatial Hubble a détecté la plus lointaine étoile jamais observée.

     Celle-ci a été baptisée Earendel et sa lumière a voyagé durant 12,9 milliards d'années pour arriver jusqu'à nous. Rivalisant avec les plus grosses étoiles connues, les scientifiques estiment que sa masse équivaut au moins à 50 fois celle de notre Soleil et qu'elle est des millions de fois plus lumineuse que lui.

    Marie-Andrée.


    votre commentaire
  • Qu’est-ce qu’une étoile à neutrons ?

    Derrière les trous noirs, les étoiles à neutrons sont les objets les plus denses de tout l’Univers. Elles se forment après la mort d’une étoile au moins dix fois plus massive que le Soleil. Vers la fin de leur vie, ces étoiles géantes fusionnent des éléments de plus en plus lourds dans leur noyau, jusqu’au fer qui, contrairement aux autres éléments, est incapable de fusionner.

     

    Dès lors, l’étoile ne peut plus tirer d’énergie pour équilibrer la force gravitationnelle. Son noyau se contracte alors et en moins d’une seconde, les pressions incroyables convertissent les protons en neutrons. Pendant ce court laps de temps, l’effondrement s’accompagne d’une explosion des couches externes de l’étoile (supernova) rendues au milieu interstellaire.

     

    Vous obtenez alors une boule de neutrons capable de stopper temporairement l’effondrement de l’étoile. Ces restes d’étoiles sont incroyablement compacts, emballant entre 1,4 et 3,2 fois la masse du Soleil dans une sphère d’une vingtaine de kilomètres de large. Sa masse volumique est donc extraordinairement élevée. Pour vulgariser, dites-vous simplement qu’une cuillère à café d’étoile à neutrons pèserait plus d’un milliard de tonnes sur Terre.

    Marie-Andrée.


    votre commentaire
  • La galaxie Sombrero.

    Un grand disque qui resemble à un chapeau mexicain.

    .


    votre commentaire
  • Elle arrive en fin de vie :

    Même les étoiles ne sont pas immortelles. Bételgeuse, l’une des plus brillantes de la Voie lactée, met en ébullition le petit monde de l’astronomie depuis quelques semaines. Assister en direct à la mort d’une étoile, un événement qui n’arrive qu’une fois tous les 500 ans, est le rêve de tout astrophysicien, mais pas que....

     Et Bételgeuse, âgée de dix millions d'années, semble bel et bien à l’agonie.

    Et ce soir elle est plus brillante que d'habitude...

    Je vous partage ces photos prise le 24/01/2024.

    La Bételgeuse.

    La Bételgeuse.

    La Bételgeuse.

    La Bételgeuse.

    La Bételgeuse.


    2 commentaires
  • Il y a environ 13,8 milliards d’années a eu lieu un phénomène qui donna naissance à notre univers; le Big Bang.

    fond

    Le fond diffus cosmologique .

     

     

    Connu de tous, cet événement est vu comme une “explosion” d’une puissance inouïe, qui a créée la matière, la lumière…

    Mais ce n’est cependant pas tout à fait vrai, il faut plutôt parler de dilatation rapide de l’Univers (cette dilatation continue toujours aujourd’hui, bien que très lentement), et que la matière et la lumière que nous connaissons ne sont pas apparu immédiatement. Par exemple, la lumière ne s’est libérée que 380 000 ans après le Big Bang, à une époque où l’Univers était encore très chaud et dense: ce premier rayonnement est appelé le fond diffus cosmologique.

    Récemment, certains scientifiques, on mit en évidence indirectement dans une petite partie de ce fond diffus les ondes gravitationnelles générées par l’inflation de l’Univers, confirmant un peu plus encore cette théorie.

    Marie-Andrée.

    Le big band.


    votre commentaire
  • Pourquoi on peut péter, mais pas roter dans l'espace.

    Notre corps est fait pour fonctionner avec la gravité. Quand on l'enlève, ça change beaucoup, beaucoup de choses..

    i vous avez déjà vu Alien, vous savez probablement que dans l’espace, personne ne vous entendra crier. Eh oui, déjà parce que vous ne pouvez pas crier dans l’espace. En fait, en théorie, on ne peut faire aucun bruit. Le son, ce sont des vibrations : les vibrations de nos cordes vocales, qui changent la pression de l’air, ce qui fait vibrer de l’autre côté les tympans d’une personne qui nous écoute. Or, pour que ces ondes se diffusent, il faut un environnement, des molécules à pressuriser et dépréssuriser. Plus le milieu est dense, plus ces ondes vont vite. C’est pour ça que le son est par exemple 5 fois plus rapide dans l’eau, que dans l’air.

     

    Mais dans l’espace, sans atmosphère, il n’y a tout simplement pas de milieu pour que ces ondes se diffusent, pas de matière, en tout cas pas assez pour que le message sonore, soit un changement de la pression de l’air, soit diffusé. Résultat, pas d’air, pas de matière, pas de matière, pas de pression, pas de pression, pas de bruit, pas de bruit.

     

    Pas de gravité, pas de gaz qui s'élèvent

     

    Et si on ne vous entend pas crier, on ne vous entendra pas non plus roter. Techniquement, vous pouvez essayer. Mais vous n’avez pas envie, je vous assure. Un rot, c’est quoi ? Eh bien, c’est de la matière organique, et de l’air, qui obéissent à la gravité. Plus la matière est dense, plus elle est attirée vers le bas, c’est ce qui arrive aux aliments. Les gaz, eux, remontent… et ils remontent tellement qu’à un moment, on doit les expulser.

     

     

    Sauf que dans l’espace, il n’y a pas de gravité. Ca veut dire que dans notre estomac, les gaz et les aliments sont mélangés. Ils forment, d’après l’astronaute canadien Chris Hadfield, “comme des bulles pleines de morceaux”. Donc si vous rotez… vous dégobillez. Tout ressort en même temps, puisque les aliments et l’air ne sont pas répartis en différentes couches, comme sur Terre.

     

    Heureusement, la NASA a pensé à tout, car ça peut arriver facilement. Pendant leurs premiers jours dans l’espace, l’organisme n’arrive pas à distinguer le haut du bas, et les astronautes sont souvent victimes de maux de tête et de nausées. Les stations et les navettes spatiales sont généralement équipées de petits sacs hermétiques dont la paroi extérieure peut aussi servir de serviette pour s’essuyer.

     

     

    Le pet, ça passe

    Alors que devient l’air, qu’on a dans l’estomac, si on ne peut pas l’évacuer par le haut ? Vous avez deviné, on peut heureusement péter dans l’espace, on pète même beaucoup plus pour cette raison. Et si vous vous êtes en train d’imaginer Thomas Pesquet en Iron Man auto-propulsé par ses flatulences dans les couloirs de l’ISS : non, ça ne marche pas. Et oui, ils ont déjà essayé. C’est ce que nous raconte là encore Chris Hadfield.

     

    Et si ça arrive dans une combinaison, par exemple lors d’une mission à l’extérieur, impossible de s’asphyxier avec ses propres gaz car le casque est séparé du reste de la combinaison. D’une part pour ne pas mourir dans ses pets (quand on a survécu à un alunissage, c’est quand même ballot), d’autre part et surtout pour garder au maximum l’air dans le casque en cas de fuite dans la combinaison.

     

    De l'urine recyclée

    On continue notre tour d’horizon des fluides et gaz dans l’espace avec les larmes. Oui, on peut pleurer, sauf que les larmes ne roulent pas sur les joues. Elles forment des bulles d’eau, qui restent collées à la peau, de plus en plus grosse. Et si vous vous secouez, eh bien elles iront flotter dans l’espace jusqu’à trouver une autre surface où se coller.

    D’ailleurs si vous connaissez bien ce brave Chris, vous aurez remarqué qu’il a grandi. Il a probablement gagné environ 3% de sa taille lors de ses voyages dans l’espace. Pour un type comme Chris, qui mesure 1 mètre 80, eh bien il finit à plus d’1 mètre 85 une fois en mission. La faute, là encore, à la gravité : la colonne vertébrale peut se relâcher et les vertèbres se dilatent progressivement. Il faudra quelques mois sur Terre pour retrouver sa taille initiale.

     

    L’urine, elle, est récoltée grâce à un tuyau, recyclée, et remise dans le circuit d’eau courante. C’est d’ailleurs pour ça que la plupart des femmes astronautes choisissent de suspendre leurs menstruations durant la mission. Elles peuvent techniquement avoir leurs règles, mais il faut des toilettes à part afin que le sang ne rejoigne pas le même circuit d’eaux usées.

     

    Quant au dentifrice, il n’est pas recyclé, mais avalé. L’astronaute ne recrache pas. Trop dangereux pour la sécurité de la station.

    Marie-Andrée.


    votre commentaire
  • Deux décennies d'observations ont révélé un refroidissement inattendu de Neptune au cours de son été. Les astronomes ignorent encore précisément ce qui en est la cause, mais ils soupçonnent que le cycle solaire pourrait jouer un rôle. Le James Webb Telescope pourrait bientôt faire la lumière sur ce mystère.

    Marie-Andrée

    .


    votre commentaire
  • Dans la constellation du Bouvier, une galaxie émet une lumière étrange : deux trous noirs s'apprêteraient-ils à fusionner ? Les astronomes, en alerte, affûtent leurs technologies. Mais suffiront-elles à observer cet incroyable phénomène ?

    Voici à quoi ressemblerait l’ événement cosmique du millénaire d’après des observations menées en ondes gravitationnelles par l’interféromètre Ligo (ici, une simulation).

     

    C’est le cataclysme le plus violent qui puisse exister dans la nature. la fusion de deux trous noirs supermassifs. Cette coalescence peut libérer une énergie équivalente à plusieurs millions de fois la masse du Soleil.

    Marie Andrée.

     


    2 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique
http://ekladata.com/PuFHOZD1cL5Qx7z3bZ9JIHhHrcM/saturn-dust-hd-wallpaper-preview.jpg #header { http://http://ekladata.com/XnJp35ZwSRoDhN4PSHKYNSbFxfA/Sans-titre-1.jpg }